

Estelas Editions

Max HERATZ : De l'écriture à l'édition
Rencontre avec un amoureux inconditionnel de la littérature.
Tout à la fois écrivain, éditeur et entrepreneur, l'auteur de “Vous n'irez pas
tous au paradis” nous conte le parcours d'une aventure professionnelle et
humaine hors du commun. Laissons lui la parole...
Le livre est d’abord une passion avant d’être une des plus belles inventions de l’homme. Lire cultive, enseigne, distrait, nous fait voyager, réfléchir. Le livre nous apprend à nous poser des questions, et par conséquent à élaborer un processus intellectuel logique. Ainsi, pour rester en place, un dictateur abêtira son peuple en censurant ou brûlant les livres. Celui qui ne lit pas vous dira qu’aujourd’hui
personne ne lit. Soyez libre, lisez !
Ceux qui ne lisent pas n’ont qu’une vie, alors que chaque lectrice, chaque lecteur en a des milliers.
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Estelas Éditions
Estelas Editions est une maison d’édition multigenre. On y trouve du thriller, du polar, de l’érotisme, des Contes et Légendes, des romans historiques, du développement personnel, de l’ésotérisme, de l’aventure, de la poésie, la littérature générale, des romans de société et bien plus encore.
Ma passion pour l’écriture
Ma passion pour l’écriture est venue vers l’âge de 13 ans où j’ai écrit mon premier polar « Du Rififi Chez les Flics ». Chaque week-end, toute la famille était réunie dans le salon avant de passer à table pour écouter la lecture du chapitre de la semaine. J’en garde un souvenir intact, l’histoire était très drôle et je revois mon père me regarder avec ses grands yeux et me dire en tirant une bouffée sur sa pipe « mais où diable vas-tu chercher tout ça ? ». Ensuite, durant mon adolescence, j’ai écrit beaucoup de poésies inspiré par Baudelaire, Villon et
Rimbaud essentiellement.
Puis vint ma période de Dostoïevski. Je les ai tous lus, j’étais fasciné au point où j’ai pu obtenir une dispense de l’académie pour présenter comme liste de textes au bac de français l’ensemble de l’œuvre de Fiodor1 Mikhaïlovitch Dostoïevski. Je m’en suis tiré avec un 16/20 à l’oral et j’en étais fier.
Par la suite j’ai écrit pas mal de livres mais pour mon plaisir personnel et celui de mon entourage, pas pour les faire publier. Et puis je me suis aperçu qu’il y avait pas mal de monde qui écrivait des choses qui me plaisaient. On a des talents incroyables en France mais faute
d’avoir un nom, ils restent dans les oubliettes. Mais je ne savais pas encore que j’allais faire une rencontre qui me fera prendre un tournant auquel je ne m’attendais pas moi-même.
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Ce qui m’a conduit à créer ma propre maison d’édition
Un jour, lors d’un grand salon, j’ai fait la connaissance d’un homme qui était féru de littérature. On a sympathisé et j’ai appris qu’il était éditeur dans une grande maison d’édition, une très grande maison. On s’est rencontré à plusieurs reprises notamment quand je montais à Paris. Et puis un beau jour, il me dit :
— Tu n’as pas envie d’être publié, tu aimes écrire, tu aimes lire, tu es curieux, c’est bien ça.
— Tout à fait.
— Tu as le profil de l’éditeur.
— Ah bon ? Pourquoi tu me dis ça, ils embauchent chez toi ?
— Mais non, réfléchis un peu. Tu as le profil de l’éditeur et tu as ce petit plus que je n’ai pas.
— Et quoi donc ?
— Le goût de l’entreprenariat.
Je lui avais confié que j’avais monté trois entreprises que j’avais cédées parce qu’une fois lancées l’aventure ne me grisait plus.
— Et donc ?
— Monte ta boîte d’édition.
Je l’ai regardé, il ne plaisantait pas du tout. Quand je suis rentré chez moi, cette idée ne m’a pas quitté durant les quelques heures de train. Ce n’était pas bête. Il ne me restait plus qu’à me renseigner sur la législation et les us et coutumes du secteur. En 48h j’avais compris le système et la semaine qui suivit a vu la naissance d’Estelas Éditions.
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Mes choix éditoriaux
À 95% ce sera du roman parce que c’est ce que j’aime. Le choix du genre dépendra de ce qui se vend le mieux, je m’adapte aux goûts du lectorat. En
ce moment je suis très orienté Polar / Thriller mais je regarde le reste car je reconnais recevoir de très bons manuscrits que je ne peux pas ignorer.
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Ma stratégie en matière commerciale pour l’avenir
Continuer à privilégier le contact avec le public, donc les dédicaces. Mais il faut également tirer les leçons de la crise sanitaire ce qui engendre deux choses :
1- Le développement de l’implantation de nos présentoirs en des points de vente très
diversifiés, allant de la librairie en passant par l’épicerie et la grande surface.
2- Développer les ventes à distance sur internet.
